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Volkswagen Blues
10 janvier 2011

Phrase marquante

Une phrase - ou un extrait - du roman vous marque plus particulièrement.  Peut-être est-ce une phrase que vous auriez aimé écrire...  Quelle est cette phrase et pourquoi vous marque-t-elle ?

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Commentaires
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V
À court d’idées et n’ayant que quarante-cinq minutes avant de partir au chalet, il me fallait trouver un commentaire. Vous direz « Dernière minute? » et je vous répondrai « Seulement pour ce travail ». Alors, j’ai décidé de jouer le tout pour le tout. Je me suis donné quinze minutes de lecture pour trouver une idée de texte sur ce blogue. Heureusement, ce temps fut suffisant et je viens de découvrir un sujet idéal : ma phrase marquante. Cette phrase peut sembler banale pour certains, mais pour moi, elle me rappelle de bons souvenirs. Celle-ci va comme voici : « Ils parlaient du Golden Gate Bridge, qu’ils apercevaient au loin sur la droite, émergeant d’une masse de brouillard, tandis qu’ils s’engageaient sur un autre pont, le Bay Bridge, pour traverser la baie qui les séparait de San Francisco.» Comme vous l’aurez peut-être deviné, ou pas, j’ai déjà été à San Francisco. Cette ville de liberté, de « hippies » et de Chinois (quartier chinois à proximité de mon hôtel) m’a enchantée. Ce qui m’a fait sourire c’est lorsqu’ils mentionnent la « masse de brouillard » puisque ce n’est pas qu’un mythe. En effet, nous attendions pour manger dans un petit restaurant chinois et en l’espace d’une heure (et oui, nous avons attendu une heure pour manger dans ce restaurant et pourtant celui-ci ne surpassait pas ceux de Montréal) nous ne voyions plus le haut de l’édifice auquel nous étions collés. Par ailleurs, le Golden Gate Bridge me rappelle également de bons moments. Effectivement, notre famille (étant des touristes accomplis) adorons prendre le autobus à deux étages et nous étions sur le deuxième étage de ce dernier lorsque nous avons traversé ce fameux pont. Sur celui-ci, le vent nous fouettant le visage était stupéfiant, si incroyable que même notre guide s’était assise, étant impuissante contre cette force de la nature. Nous avions nos capuchons remontés, nos lunettes de soleil mises, nos foulards couvrant la majeure partie de nos visages, nous étions ridicules. De plus, ce voyage organisé à San Francisco avait été précédé de jours à Las Vegas. Mes parents ont dépensé un total de deux dollars à deux, alors, il était bien clair que la raison principale de ce passage à cette ville fut quelque chose d’autre. À vrai dire, leur argument fut leur mariage imprévu (dont ils nous ont fait la surprise en allant à l’aéroport) avec Elvis (un mariage même après 25 ans de fréquentation). Bon, je pense que j’ai tout dit qui était plus ou moins pertinent à ce commentaire et il ne me reste que trois minutes pour le corriger. Alors, je peux dire que cette phrase m’a marquée parce qu’elle me rappelle de bons moments de mon voyage Las Vegas/San Francisco.
Volkswagen Blues
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